• L’année 2020 a été une année sans précédent. De nombreux secteurs ont été touchés par cette pandémie. Notamment l’immobilier. C’est pourquoi nous avons décidé de dresser le bilan immobilier de l’année 2020 à Toulouse afin de savoir quel a été l’impact de cette crise sur l’immobilier.

    Un recul des ventes

    Selon Jean-Philippe Jarno qui est le président de l’ObserveR de l’immobilier toulousain (une fédération de constructeurs et de promoteurs), une baisse de 40% des mises en vente dans le neuf a été enregistrée au cours du premier semestre 2020.

    C’est le niveau le plus bas de mises en vente depuis 10 ans. Pour Toulouse, cela signifie concrètement qu’il y a eu 50% de logements neufs livrés en moins par rapport au premier semestre 2019. C’est-à-dire qu’à l’heure actuelle le stock de logements neufs en vente disponibles à Toulouse est de moins de 2300 logements.

    Mais des chiffres en hausse

    Cependant, malgré ce recul des ventes, les prix ont continué à augmenter. En effet, selon un rapport présenté par la chambre des notaires sur les chiffres de l’immobilier, le prix au m² médian pour un appartement ancien a augmenté. Il est désormais de 2900€, ce qui équivaut à une hausse de 8,4%.  Cela faisait plus de 15 ans que Toulouse n’avait pas connu une telle inflation des prix. Elle est désormais la 7ème ville de plus de 150 000 habitants (hors Paris).

    Les prix du neuf ont aussi continué à augmenter, même si cette hausse a été ralentie. Les prix moyens actuels de ventes dans le neuf sont de 3900€ par m². En ce qui concerne les logements collectifs les prix sont en hausse de 2% (contre 5% au cours du semestre précédent).

    L’arrivée de nouvelles demandes

    Les professionnels de l’immobilier ont constaté l’émergence de nouvelles demandes suite à la pandémie qui a frappé le monde en 2020.

    Les confinements ont en effet poussé beaucoup de personnes à s’interroger sur leur logement. Notamment sur la présence d’un extérieur. Selon Maître Frédéric Giral « la présence d’un balcon fait basculer une vente » pour un appartement.

    De même, beaucoup de personnes songent à investir car la pierre est une véritable valeur refuge, y compris en temps de crise, et cela rassure les investisseurs.

    Un effet à retardement ?

    Même si actuellement l’immobilier à Toulouse semble ne pas avoir l’air d’avoir été trop impacté par la crise du coronavirus, les professionnels s’interrogent sur un éventuel futur effet à retardement.

    La baisse des permis de construire au cours de l’année 2020 se fera sûrement ressentir au premier semestre 2021. C’est en tout cas ce qu’annonce Stéphane Aubray, le président de la Fédération des Promoteurs de l’Immobilier région Occitanie.

    Pour l’instant l’immobilier conserve son « titre » de valeur refuge. Cependant, la pandémie que nous vivons actuellement n’est pas encore terminée, il est donc difficile de pouvoir se projeter avec certitude dans le futur. Même si les professionnels ne prévoient pas nécessairement une baisse des prix, ils s’attendent à « un ralentissement progressif des échanges ».

    Les résidences où investir en ce moment :

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