• Le visage de la ville rose, et plus particulièrement celui de la Garonne, va changer dans les années à venir. En effet, un projet de passerelles est en cours de réalisation. On vous en dit plus sur ce nouveau chantier.

    Description du projet

    Ces passerelles font partie d’un projet de plus grande envergure, intitulé «  Grand Parc Garonne ». Ce dernier a pour but de transformer intégralement l’île du Ramier, enfin d’en faire le « poumon vert » de Toulouse.

    Cette idée a germé dans l’esprit des responsables de l’urbanisme toulousain suite au déménagement du Parc des Expositions, qui se situe désormais à Aussonne. La nature reprenant ses droits sur ce terrain de 220 hectares, il a donc été décidé de faire de ce lieu un véritable puits d’oxygène, au cœur de la ville rose.

    Une fois ce « poumon vert » créé, encore faut-il pouvoir y accéder. C’est là qu’entrent en jeu les passerelles. Ces passerelles ont pour but, selon Jean-Luc Moudenc (maire de Toulouse) : « de faciliter l’accès de l’île telle qu’elle sera aménagée [en] faveur des modes doux et des modes de déplacements alternatifs à la voiture individuelle ». En clair, ces passerelles seront principalement dédiées aux piétons et aux cyclistes.

    Zoom sur les deux passerelles

    Les deux premières (sur quatre passerelles prévues au total) serviront à relier l’île du Ramier à Empalot et à la digue, côté avenue de Muret.

                ► La passerelle Rapas

    Située sur la rive gauche de la Garonne, cette passerelle reliera le cœur du parc (là où se situait le Parc des Expositions)  au quartier du Fer à Cheval, et aussi au tramway de l’avenue de Muret et au réseau cyclable situé sur la digue.

    Elle sera asymétrique, avec un mât en forme de A (côté île). C’est ce mât ainsi que 5 haubans métalliques soutiendront le pont pour un effet aérien et léger.  Pour les dimensions, cette passerelle aura 160 m de portée, avec un tablier de 5 m de large. Elle dominera donc le paysage environnant.

                ► La passerelle Empalot

    Elle reliera l’île du Ramier aux quartiers Empalot, Niel, Saint Agne, ainsi qu’au réseau cyclable. Elle permettra également de créer une nouvelle connexion entre l’île et différents transports, notamment la ligne B du métro et la ligne du bus Linéo 9.

    Cette passerelle de 145 m de longueur sera dotée de haubans attachés à un pylône en forme de V, qui symbolisera « deux bras ouverts vers le ciel en geste d’accueil » selon les déclarations de Thomas Lavigne, l’architecte en charge du projet.

    Les deux passerelles seront métalliques avec un design fin et aérien, le tout pour un budget de 20 millions d’euros.

    Si ces deux premières passerelles devraient voir le jour en 2024, il faudra encore attendre quelques années pour que l’ensemble du projet soit terminé. En effet, les deux autres passerelles, et la fin de l’aménagement du projet « Grand Parc Garonne » sont prévus pour « une réalisation au début de la mandature 2026-2032 » (Jean-Luc Moudenc).

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